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- transdisciplinarité

Traverses transdisciplinaires

Blog du site www.caravancafe-des-arts.com. Caravancafé est soutenu en particulier par Basarab Nicolescu, Physicien Théoricien, Président du Centre International de Recherches et Etudes Transdisciplinaires . Le Projet "circulations" est parrainé par Sayed Raza, peintre indien - Ce projet transculturel : art actuel - science - est emblématique du site - De nombreux acteurs culturels, artistes et chercheurs soutiennent aussi ce projet.
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infos glanées sur le fil de la toile - journal scoop it


Circulations - les dernières contributions



PATHOLOGY OF PICTURES

By Fred. L'Epée

HOME PAGE OF THE FILM :


http://fredlepeeroom3.blogspot.com/

www.fredlepee.com
fredlepee@gmail.co

L'image est un processus qui ne s'arrêtera jamais. Nous appartenons à elle pendant qu'elle appartient à nous. Nous la filmons. Nous la regardons.
Elle forme l'expansion de notre être. Notre altération privée, intime.



L'image est un mouvement psychologique (geste, acte et temporalité).

Mais l'image crée également une pathologie qui influence psychologiquement nos formes quotidiennes et nos modes fonctionnels.
Réversible comme le symbolisme d'un miroir et dominé par la fascination de la beauté et de son opposé ; l' Aïdos éternel sans fin, refus et chasteté du corps.
La persécution métaphysique pour corrompre certainement notre corps. 

Certainement.
L' Image et son mouvement.
L'image est son expansion.
Un jeu avec du charme s' est établi.


The Passengers THE FILM from Fred. L'Epee on Vimeo.

Dans mon dernier film « The Passagers » (2010),  j' explique la présentation métaphysique du corps, la perte de sa forme par son altération. La pathologie existentielle où le corps perds sa similarité avec la forme pour devenir informe….  L' Aïdos Eternel.

Ce sont là les bases de données essentielles dans lesquels on découvre dans la recherche introspective de la personne, le positionnement de sa dénomination sociale. 



Malheureusement, l 'image devient une abstraction trop imposante sur nos modes de vie et notre cogitation.
Dans la réaction, nous créons la réaction, à travers elle, nous l'employons pour imaginer notre liberté, nos cris, nos dérives ou luttes sociales. Nous appartenons à elle pendant qu'elle appartient à nous. Nous la filmons. Nous la regardons. Elle forme l'expansion de être.

Certainement, le jeu de charme s' est maintenant et réellement établi. L'image est une idylle mortelle de l'avoir aimée, dormi et d'avoir couché avec elle.



Comme une fable , c'est l'histoire d'une exhibition métaphysique s'élèvant comme un nuage érotique, devenu parfois Orage et retombant vers la Terre sous forme de Pluie pendant que la foudre défonce les couches de l'Atmosphère.

Le corps perds alors sa ressemblance avec la forme pour devenir Informe.... L'Aidos éternel.
The Passengers  est une réalisation experimentale et  alternative recherchant un mode différent de narration visuelle ou d'autres conventions réelles. 
Ce sont des causes émotionnelles qui ont fait que la réalisation de « The Passengers » à réellement été aboutie. Basé sur un an d'écriture, plusieurs versions ont existé, maintenant sauvegardées et archivées.
La version définitive a été tournée à Thessalonique dans le nord de la Grèce et à Athènes. 

La structure alternative du cinéma indépendant dans l'expansion tellement simple de ce qui est.




PATHOLOGY OF PICTURES
By Fred. L'Epée

 The Passengers (2010)
By Fred. L'Epée
www.fredlepee.com







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Daniel Leduc

Postée le 09/04/2011 à 23h16

Daniel Leduc




www.harmattan.fr/daniel-leduc

daniel.Leduc3@wanadoo.fr


Toutes les rues ont une destinée,
ne sont que passage,
traversée
où tenants et aboutissants se rejoignent
dans un même entrelacs. Je
circule
entre le désir et l’errance,
avec dans mes pas la volonté de me perdre
là où les femmes surprennent
ce qui ne se dit pas.

Regardez comme les toits
sont les planchers du ciel,
comme l’asphalte
recouvre
ce qui est tu.
Partez plus loin que la raison –
allez donc voir
tous ces oiseaux
sans ailes…

Le piéton de la ville déplace son regard dans la lenteur du jour.
Chaque pas est une seconde
dans un premier temps,
un mètre déployé
par une pensée en marche ;
chaque pas s’en va
vers la face qui nous crée.
Et je m’en vais tranquille
au plus près des façades,
derrière lesquelles se vautrent
de nouvelles ombres, furtives –
comme est furtif
le mot. Je marche
en une phrase
qui traverse
les saisons.

L’allure est un écho,
au timbre
imperceptible.

Les trottoirs, souvent, s’inscrivent comme des pages
dans un livre de grêle ou de printemps.
Des vendeurs à la sauvette s’y déploient
dans des cris de mouettes ou d’échassiers ;
on y trouve ainsi des montres et des miroirs,
du temps furtif, et de la fantaisie ;
le jour s’échappe à l’approche du gendarme ;
on y trouve des pensées, subitement gaillardes ;
des gestes incongrus qu’il faudrait disséquer ;
de la moelle
dans les mots des passants.

Les trottoirs, parfois, sont les toits où s’abritent
ceux qui n’ont plus de toit, plus de porte à franchir,
sinon celle qui les porte
vers les seuls courants d’air ;
trop souvent les trottoirs nous soufflent
l’arbi-
traire – la vie
qui passe,
dévêtue
livide,
épluchée --
jusqu’au sang.

Alors même que le trafic s’accroît,
que les artères se sclérosent, que les
carrefours tournent en rond : je débarque.
Des pigeons roucoulent
comme des vagues
sur mon regard breton
. Il paraîtrait
que les places
ont toujours été prises ; que le vide
s’est occupé
des demandes sans réponses –
l’espace n’a d’infini que ses propres limites.
Parce qu’il faut traverser
au risque
de se faire aplatir,
je baisse les paupières –
jusqu’à la nuit
tombée
.
Un klaxon vrombit ;
il est temps…
d’espacer.

Le fleuve traverse la ville sous des clartés latentes ;
ses eaux miroitent l’obscur passé des pierres ;
et ce futur qui nous attend
dans l’embrasure du ciel.
Quelques nuages, lourds de souillures,
annoncent une pluie, âcre,
comme de l’acide.
Il y a des feux qui réchauffent,
d’autres qui consument.
Dans la bouche
une odeur de pétrole
brûle
mes mots.
Des lettres
se pétrifient.
Déjà.

Daniel Leduc
extraits d'un ouvrage à paraître intitulé Gestes du Jour
Lire le texte de Daniel Leduc sur une photo de Stéphane Reymond

voir cette page sur le site
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Yaffah Kanfitine

Postée le 09/04/2011 à 09h08

yaffah kanfitine




yaffah.skyrock.com

yaffah2005@yahoo.fr






Kanfitine YAFFAH, peintre plasticien de nationalité Togolaise est né le 05 Novembre 1981 à Lomé.

Formation en sérigraphe et dessin de 1997 à 2000.
Il entreprend des recherches dans le nord Togo précisément dans son village natal Kantindi à Dapaong où il s'ispire des arts antiques.
Il poursuit des recherches dans son pays maternel sur le site historique de SAHOUE et dans le musée touristique d'Ouidah au Bénin.
Il souhaite enseigner entres autres à des détenus ...


















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Jean-Luc Bohin

Postée le 16/11/2010 à 18h45
Jean-Luc Bohin - plasticien


Apollon Kanin fait partie de la même série que Soleil 46 Ces deux-là sont extraits d'un travail sur la forêt d' île de France. Ce sont deux images de soleil d'hiver…
Il a été classiquement énoncé que la photo capte l'instant. C'est très bien. Si je fais un instantané du soleil, il apparaîtra immobile. Ce qu'il n'est pas. L'univers est en mouvement. L'esprit aussi.
L'instant peut se décomposer. Comme n'importe quel ensemble se fractionner en sous-ensembles, qui vont se fractionner en sous-ensembles… C'est pourquoi soleil 46 est dans la brume évanescente du chaos comme une fractale non géométrique… Que faire pour rendre compte de ce qui bouge et non pas de ce qui ne bouge pas ?
Que faire pour que la photo ne soit pas miroir de l'illusion de l'éternité de l'instant T ?

Accepter le flou de bouger c'est observer que les phénomènes ne sont ni noir totalement, ni blancs totalement : à l'air peut-être mature de la mondialisation des cultures, même si l'on comprend un peu l'univers, cette vision est comme une buée flouant une partie du verre de nos lunettes… Le soleil bouge, mon esprit bouge, et la prise de vue bouge, parce que l'œil n'est pas stable : alors le boitier mimétique danse pour accompagner l'irruption du soleil entre les arbres, qui vient se métamorphoser en animal sauvage , aboyant silencieusement je suis là, depuis tant d'années-lumière déjà fauchées par la démarche lascive de Lurette…
Le seul ajout informatique est d'ordre chromatique. J'ai un peu boosté la pâleur des couleurs d'hiver. Le dessin est exécuté à la prise de vue.










Tôle 32 est avec une poignée de consoeurs en complément d'une série sur les cabanes Ostréïcoles de l'île d'Oléron...
Ce n'est pas un reportage sur l'élevage des huîtres, mais un sujet architectural ayant pour thème l'entropie, et au-delà de la destruction progresssive et relativement véloce en bord de mer de ces structures en bois si fragiles un clin d'œil au cosmos qui ne laisse absolument rien de stable, et qui, après l'activité de construction des êtres humains, effectue ce qui peut être considéré comme une destruction à court terme d'un point de vue pragmatique, ou se met aussi lui-même de la partie pour créer à son tour des modélisations différentes de la peinture, par exemple, qui va se boursoufler, s'écailler, se décolorer ou se transformer chromatiquement à cause de l'érosion, donc en fin de compte un micro système propice à nous montrer que rien ne stagne ni ne perdure en ce monde, et que ce faisant l'homme créateur n'est artiste qu'en regard de la nature, se jouant de nous et nous énonçant que le microcosme est identique au macrocosme, et que quoi que nous fassions nous somme au centre de l'univers à ne pouvoir nous en échapper quand tout nous échappe, à commencer par ces tôles qui rouillent se parant de mille couleurs plus affriolantes les unes que les autres, séduisantes comme des filles en robe ondulant dans le vent qui les berce…

Et quand on sait qu'une cabane en tôle est un peu l'opposé architectural d'un palace ou d'un building de prestige, on se demande quelle étincelle a produit une prise de position luxueuse à l'égard de ces fragiles abris…
La fleur de lotus pousse dans la vase…

voir la page entière sur caravan - www.caravancafe-des-arts.com/Jean-Luc-Bohin.htm



www.jeanlucbohin.com/

jeanlucbohin@wanadoo.fr

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Florence Jaboulin

Postée le 16/11/2010 à 07h34

FLORENCE JABOULIN



Artiste plasticienne

Auteure

www.florence-jaboulin.com


Vit et travaille à la fois en France - Rognes, près d'Aix en Provence et au Cameroun à Yaoundé.



Je travaille sur des toiles souples. Ce support correspond à ce que je veux réaliser en rendant la toile presque transparente, de manière à peindre ses deux côtés.

Je peux alors laisser deviner à travers cette matière la force énergique qui se dégage des couleurs et des formes.

Se crée alors une diversité de signes, en plusieurs étapes fragmentées, mais liées par la même transparence qui se transforme en un langage poétique.

Mes toiles et mes textes sont proches, complémentaires et parfois associés.

La toile évolue dans une distillation imaginaire de l’intuition jusqu’à l’équilibre funambulaire entre l’air et la terre, le solide et le léger.





carte vitale Jaboulin



carte vitale





Le thème qui prédomine dans mon travail c’est celui de la libération de tous les enfermements possibles tels que l’uniformité, les pensées généralisèes, les mouvements massifs, le systématisme environnant.

Je crée de nouveaux mondes dans lesquels tous ces obstacles sont réduits a leur simple expression, où les utopies sont possibles.

Ce contraste troublant me pousse à mettre en dérision les mécanismes ambiants, pour moi, antagonistes à la réalité de cette vie puissante et omniprésente dont je désire souligner l’expression ; aussi, j’ai choisi de peindre sur des toiles souples, pour la respiration, l’idée de liberté que ce support évoque.

Les toiles sont préparées par imprégnation, de façon à leur donner une certaine transparence à les travailler des deux cotés.

J’associe parfois mes textes aux toiles, les deux étant proches et complémentaires.




Cette technique me permet de considérer la toile comme un tout, un ensemble.

J’utilise des techniques mixtes, mêlant peintures de différentes sortes, huile, acrylique et parfois des collages faits à partir de photos retouchées informatiquement, puis travaillées sur le tableau.






jaboulin



jaboulin



série tissu social


Lire le "tissage"- texte de frédéric voilley

*rencontre entre un texte ("le monde") de G.Thélot et une toile ("carte vitale") de F.Jaboulin

http://atikin.over-blog.com/

http://artbakery.250free.com/homeFrancais.htm



Poésies sur:le-capital-des-mots.over-blog.fr


contact

f_jaboulin@yahoo.fr

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Jacques HONVAULT

Postée le 14/11/2010 à 08h58





Jacques Honvault, photographe





www.jacqueshonvault.com


La science est mon médium, l’homme mon sujet.




Ma démarche artistique repose sur la recherche d’analogies entre mes réflexions sur des
sujets humanistes et des phénomènes de sciences physiques. Par exemple, je souhaite
partager ma réflexion sur les bienfaits et les défauts de la contestation. Je me mets alors en
quête d’un phénomène de science physique qui me permettra d’introduire mon propos.
Une fois le sujet cerné, j’utilise toutes mes connaissances d’ingénieur et de photographe
pour réaliser mon oeuvre avec astuce mais toujours sans aucun trucage.
Bien souvent, l’oeuvre créée me sert d’outil pour approfondir ma réflexion. La transdisciplinarité
ne pourrait-elle pas être une méthode d’accès aux vérités cachées ? En effet,
qui n’a pas connu une longue période de réflexion qui n’aboutissait pas ? Après quelques
jours, au cours d’un moment inattendu, au réveil où à l’endormissement notamment, la
solution se présente spontanément dans notre esprit. Première hypothèse : notre réflexion
continue peut-être d’une manière inconsciente pendant ces quelques jours. Dans ce cas,
nous sommes obligés de laisser faire l’oeuvre du temps. Deuxième hypothèse, notre réflexion
était probablement aboutie mais une barrière inconsciente nous empêchait de formuler la
solution. Il fallait donc attendre quelques jours que notre esprit ne soit plus focalisé sur le
problème pour que jaillisse la solution qui dépassait notre entendement.
Pour ma part, j’utilise la transdisciplinarité comme une manière de contourner le blocage
associée à la deuxième hypothèse. En effet la solution peut violer certaines de nos certitudes
conscientes. On peut ainsi buter sur certains problèmes car la solution, bien que simple, est
tout simplement interdite par notre conscience.


Je recherche donc des phénomènes de science physique qui constituent des analogies avec
les domaines de recherche humaniste qui m’intéressent. De cette similitude, je travaille à la
constitution de métaphores filées. Les questions qui en résultent n’ont pas toute la même
pertinence. Néanmoins, cela permet d’aboutir parfois à des conclusions nouvelles qui
n’auraient pas été possibles en restant dans le domaine initial d’études. J’ai ainsi l’espoir
d’accéder à de nouvelles formes de vérité qui ne m’auraient pas été accessibles autrement.


Aujourd’hui mon art se décline en plusieurs facettes. Je présente mes travaux dans de
grandes institutions telles que la Maison Européenne de Photographie en 2009, le Palais
de la découverte en 2010, les Alliances Françaises de Chine en 2011, et si le projet aboutit,
au Futuroscope pendant toute l’année 2012. ..
la suite du texte sur
www.caravancafe-des-arts.com/Jacques-Honvault.htm




Jacques Honvault





Lire tout le texte et voir d'autres Photographie


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Energie potentielle de pesanteur



Quand l'eau accélère, chaque filet s'amincit. Lorsque celui-ci devient trop fin, la tension superficielle le sectionne en de multiples gouttelettes.






honvault




Diaporama et musique de LeRouge sur des photos de Jacques Honvault - voir le "tissage"


contact@jacqueshonvault.com





plus d'infos sur : www.jacqueshonvault.com




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