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jeudi 14 avril 2011

France Delville - Et si MADI nous était conté ?


CONSCIENCE POLYGONALE
de carMelo ArDen quIn à MADI contemporain


Exposition ouverte jusqu'au 29 mai 2011


Commissariat de l'exposition
Catherine Topall (galerie Orion) et Alexandre de la Salle, auteur du catalogue raisonné d'Arden Quin ; coordination artistique du projet : France Delville

www.ciac-carros.fr/






www.artcotedazur.fr/et-si-madi-nous-etait-conte,4338.html


FEUILLETON

par France Delville






Sculpture d’Arden Quin, plastique et fibre plastique (2006)






Et si MADI nous était conté ?

voir la video de France Delville sur
www.artcotedazur.fr/et-si-madi-nous-etait-conte,4338.html

L’exposition du Centre International d’Art Contemporain de Carros, intitulée « Conscience Polygonale, De CarMelo ArDen QuIn à MADI contemporain » soulève un enthousiasme exceptionnel, qui fait plaisir. Les visiteurs se disent frappés par la grandeur de cette aventure MADI initiée par Arden Quin.

Chapitre 21 - Chronique sur le mouvement MADI réalisée par France Delville pour Art Côte d’Azur

Dans cette chronique, même si nous attendent de belles rencontres avec les différentes phases de MADI, jusqu’à l’engagement et la passion des Madistes d’aujourd’hui (Zangara et Cortese), il faut encore insister sur la nature des débuts, qui éclairent si bien les raisons de cet engagement. L’exposition se terminant fin mai 2011, nous aurons l’occasion jusque-là d’explorer bien des domaines, même si l’approfondissement d’un Mouvement resté vivant trois quarts de siècle nécessiterait plusieurs vies.

Dans l’idée, donc, persistante, que les prémisses des actes et discours humains sont indispensables à leur compréhension, voici un document indispensable. Pour pointer les sources historiques du Mouvement MADI, en 1955, dans « Memoria Madi, Cahier n°1 », Volf Roitman écrivit un texte intitulé « Antécédents », dont une synthèse parut dans le catalogue de l’exposition « MADI international 50 ans plus tard », au « Centre d’Expositions et de Congrès » de Saragosse (printemps 1996, avec plus de cinquante artistes MADI).

Dans cette énumération on peut reconnaître les initiations du jeune Arden Quin aux révolutions littéraires, poétiques, plastiques et politiques de la fin du XIXe siècle - début du XXe, qui résonnent souvent dans les interviews qu’il accepta de donner.

Car les sources historiques du Mouvement MADI sont avant tout les sources de la culture de l’individu Arden Quin, solitaire lorsqu’il commença sa carrière de peintre non-orthogonal en 1935 avec « Diagonales des carrés », mais plus jamais seul à partir de 1944, année de la publication de la Revue « Arturo », et de 1945, année des deux manifestations d’« Arte Concreto Invención », et de 1946, année de la fondation du Mouvement Madi à l’Institut Français des Hautes Etudes de Buenos Aires.

Martin Blazsko est un témoin direct du fait qu’Arden Quin fut l’inspirateur du Mouvement MADI, Blazsko présent le 2 décembre 1945 à la « Segunda Muestra Arte Concreto Invención » (première mouture de MADI), organisée par Esteban Eitler à Ramos Mejia, près de Buenos Aires, chez la photographe allemande Grete Stern, et qui écrivit en 1991 à Romualdo Brughetti : « Très cher Monsieur Brughetti. En réponse à votre demande d’informations, je suis heureux de pouvoir vous communiquer que j’ai connu Monsieur Carmelo Arden Quin dans une soirée artistique qui se tenait dans la maison de la photographe Grete Stern à la fin de la seconde guerre mondiale. Là, j’ai pu voir pour la première fois des tableaux avec des cadres découpés et des structures planimétriques dont les rapports étaient minutieusement définis. Après cette soirée, ayant le désir de mieux connaître l’auteur des tableaux qui était Arden Quin et ignorant son adresse, j’ai demandé à Klaus Erhardt, fils du directeur du théâtre Colon, ses coordonnées. Erhardt me répondit qu’il ne les connaissait pas mais que Kosice pourrait me renseigner. Je parlai avec Kosice qui me dit textuellement « je vais te le présenter, c’est notre maître et notre théoricien ». Il m’a amené chez lui. J’ai bénéficié de quelques cours mémorables, inoubliables d’Arden Quin. Il m’a enseigné à utiliser le compas et la règle. Quelques mois plus tard, et des réunions ayant eu lieu entre-temps entre Kosice et Arden Quin, ce dernier m’a parlé de lancer un mouvement plastique avec les caractéristiques connues et il m’a dit que nous allions l’appeler « Madi ». De la bouche d’Arden Quin. Pour ce qui est du manifeste Madi je peux vous communiquer qu’il fut lu par Arden Quin lors de l’inauguration de notre exposition à l’Institut français d’Etudes Supérieures. Je vous joins la photo (photocopie) prise en cette occasion. Pour moi il n’y a jamais eu de doute que l’auteur du manifeste était Arden Quin, d’autant plus que les contacts que j’ai eus avec eux avant et après le lancement du groupe et les changements d’idées et de réflexions sur l’art qui se sont produits dans ces jours-là m’ont confirmé dans cette conviction. Sans autre précision et profitant de l’opportunité pour vous féliciter pour votre fructueux travail de chercheur, je vous envoie mon meilleur salut ».
- Buenos Aires, Novembre 1991, Martin Blaszko.

Je crée l’événement. Le passé n’est pas d’aujourd’hui qui sera demain. Je vous lègue la formule des inventions à venir » ?

Maître et théoricien, c’est ce que fut Carmelo Arden Quin, créateur d’une œuvre qui matérialise la théorie en question, avec un supplément - mana des échanges magiques de l’ethnolo

le suite sur le site
www.artcotedazur.fr/et-si-madi-nous-etait-conte,4338.html

à lire aussi

Carmelo arden quin, le « maraudeur galactique », nous a quittés.





































CHAPITRE 28


Qu’est-ce qu’un objet MADI ?

Question à laquelle Carmelo Arden Quin a une fois de plus répondu devant la caméra de Zsuzsa Dardai dans un film qui serait projeté pendant l’exposition « supreMADIsm » à Moscou en 2006, et dont par ailleurs Piergiorgio Zangara, central dans le Mouvement MADI italien, m’a fourni un témoignage filmé du vernissage.

www.artcotedazur.fr/qu-est-ce-qu-un-objet-madi,4625.html

Chronique réalisée par France Delville pour Art Côte d’Azur



Invention de la polygonalité

C’est dans le manifeste suivant, « El movil », lu chez Enrique Pichon Rivière le 8 octobre 1945, que la polygonalité est annoncée par Arden Quin comme outil de rupture : « Pour nous, l’emploi des polygones, soit réguliers, soit comme simple espace dans laquelle s’inscrit la composition, est ce qui nous différencie, qui fait notre originalité. En abandonnant comme base de composition les quatre angles de l’orthogonalité classique, carré et rectangle, nous gagnons en possibilités d’inventions multiples. C’est un nombre infini de formes planes que nous pouvons créer ; chacun d’entre nous a sa forme plane au plus profond de son psychisme. C’est ma conviction . (…) Affirmer la Pluralité et la Ludicité, travailler avec des angles de toute espèce, employer la masse et le vide en un jeu dialectique ; l’éclat ; la transparence ; le mouvement réel. Il est de mon devoir de rappeler ici les jouets de Torres-Garcia, jouets qui s’articulent et changent de position à volonté."



autre liens
www.artcotedazur.fr/des-nouvelles-de-madi-aujourd-hui,4498.html


www.artcotedazur.fr/des-nouvelles-de-madi-aujourd-hui,4499.html

http://www.artcotedazur.fr/des-nouvelles-de-madi-et-de-l-ecole-de-nice-d-hommage-en-hommage,4770.html

http://www.artcotedazur.fr/des-nouvelles-de-madi-et-de-l-ecole-de-nice-d-hommage-en-hommage,4764.html

CHAPITRE 34

prec suiv

Arden Quin à la Maison de l’Amérique Latine

Le 7 octobre 2011, à la Maison de l’Amérique latine, Paris, l’hommage à Carmelo Arden Quin fut émouvant. Carmelo Arden Quin nous a quittés le 27 septembre de l’année dernière et un certain nombre de ses amis furent heureux d’être réunis pour célébrer sa mémoire.

Chronique réalisée par France Delville pour Art Côte d’Azur.

Après la conférence, les madistes pour une petite fête dans un salon de la Maison de l'Amérique Latine Un hommage émouvant... Sofia, son épouse, qui habite l’Argentine, était présente. Avec Catherine Topall et Bolivar elle était allée à Trapani, dans le sud de l’Italie, rejoindre des madistes italiens au vernissage d’une exposition MADI dont j’ai parlé récemment. A la Maison de l’Amérique latine, Catherine Topall, directrice durant des années du Centre Orion (Madi), présenta donc les intervenants, à commencer par Jacques Sauvageot, historien d’art et commissaire de l’exposition Madi à Cholet, non encore terminée.

Hommage de Jacques Sauvageot

Le clip vidéo joint à ce chapitre donne de très brefs extraits des interventions, voici donc retranscrite une partie du discours de Jacques Sauvageot : « Carmelo est l’artiste qui, sinon révolutionne, du moins remet en question l’art abstrait, à un moment où l’art abstrait n’est pas véritablement reconnu. Bien sûr les pionniers de l’art abstrait avaient imposé leur vision depuis 20, 25 ans, mais là où il était, l’art abstrait n’était pas complètement institutionnalisé, et Carmelo remet en question l’art abstrait en anticipant dans les années 35-40 les débats qu’il va y avoir dans les années 50-60, question qui se présentera de : comment l’art abstrait pourrait ne pas être un académisme, puisqu’il se voulait au départ le refus de l’académisme, avec tous les risques qu’il y a dans un système qui quelque part se fossili ..
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www.artcotedazur.fr/arden-quin-a-la-maison-de-l-amerique-latine,4786.html


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